
Les Français sont de plus en plus nombreux à se lancer dans un projet immobilier. Un Français sur deux souhaite acquérir sa résidence principale et contacte sa banque pour élaborer des simulations de financements. Il s’agit, selon un sondage TNS, du rêve le plus partagé par les femmes françaises. Pour autant, les futurs acquéreurs ont des envies très différentes. Certains préfèrent une villa alors que la majorité vont acquérir un appartement en ville.
Comment financer l’acquisition de sa résidence principale
Se lancer dans une construction est un choix courageux car il est évidemment plus compliqué que de choisir une villa déjà construite. Le choix des partenaires est très important pour la réussite du projet. Tout d’abord, il est important de connaître le budget disponible pour être en mesure de négocier avec le maître d’oeuvre ou l’agent immobilier. Toutes les banques ne se ressemblent pas et il est vrai que les banques coopératives ont l’avantage d’être au plus près des problématiques de leurs clients. Les banques coopératives vous permettent de vous exprimer lors des assemblées générales et elles sont un acteur économique local. En tout état de cause, il sera nécessaire de vérifier les conditions financières proposées mais aussi de solliciter les services associés qui peuvent être bien utiles surtout en cas de coup dur. Il faut ainsi penser à comparer les offres d’assurances emprunteur mais aussi la MRH. Il ne faut pas oublier que les banquiers sont aussi des assureurs. La concurrence entre les enseignes permet de tirer les prix vers le bas tout en conservant une bonne qualité de services.
Attention au chiffrage du coût des travaux
Le piège à éviter pour tous les futurs propriétaires est de mal chiffrer le coût des travaux. Il s’agit là d’une des causes de l’échec d’un projet immobilier et une des principales causes de surendettement. Lorsqu’on entreprend des travaux, il n’est pas rare de devoir dépasser le budget initial en raison de mauvaises surprises laissées par l’ancien propriétaire. Les banques conseillent systématiquement de prévoir un surcoût d’environ 10% du budget. Le maître d’oeuvre qui réalise les travaux sera également de bon conseil sur les matériaux à choisir pour répondre aux normes AFNOR toujours plus strictes en vigueur.