
Il y a quelques années, nul n’entendait encore parler du crowdfunding immobilier. Ce dernier né de la famille des financements participatifs, à peine arrivé, engrange déjà plus de 373 millions d’euros, soit une croissance de 102 % (2019). Thématique favorite d’investissement des Français, le secteur de l’immobilier n’a jamais été aussi attractif pour les épargnants en quête de performance. Fiscalité transparente et simple à comprendre, c’est le moment idéal pour passer à l’action !
Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?
C’est un type d’investissement participatif dans la pierre, apparue aux USA en 2010 puis en Europe quelques années plus tard. Issu des nouvelles opportunités créées par internet, le crowdfunding immobilier (littéralement traduit « financement par la foule »), connait un millésime impressionnant.
Principe de fonctionnement
Sur une plateforme de crowdfunding, vous pouvez choisir l’option de l’épargne privée pour clôturer le financement d’une sortie d’immeuble de terre. Plus clairement, vous décidez d’investir un tel montant dans un projet de construction qui peut être :
- Une copropriété ;
- Des logements sociaux à restaurer ;
- Ou alors un nouveau lotissement, etc.
Evidemment, l’objectif de tout promoteur ou bailleur est d’en tirer, à terme, un retour sur investissement positif.
Comment démarrer ?
Pour vous lancer dans un projet de construction par crowdfunding immobilier, vous n’aurez besoin que de 1 000 à 3 000 euros. Inutile de préciser donc que cette forme de financement participatif est donc à portée d’un nombre considérable d’épargnants.
Mis en relation avec des promoteurs immobiliers à travers la plateforme, vous investissez sur une durée de 12 à 36 mois (contre 20 à 30 ans pour l’investissement immobilier traditionnel), avec des risques très modérés (taux de perte < 1 %).
Aussitôt que les fonds sont récoltés, le programme démarre et l’avancée des travaux vous est périodiquement communiquée via la plateforme de crowdfunding immobilier. A terme, vous récupérez votre investissement avec des intérêts.
Quelle rentabilité espérer ?
Plus rémunérateur que les placements classiques, la règle établit que chaque promoteur investisse en fonds propres, un minimum de 10 % du financement nécessaire dans le projet. Pour un projet de 20 millions d’euros, il lui faudra alors contribuer à hauteur de 2 millions d’euros. C’est la condition sine qua non pour bénéficier d’un crédit bancaire.
La même règle lui garantit une marge bénéficiaire de 100 % de son investissement. De sorte que si auparavant la moitié de cette somme investie provient du crowdfunding immobilier, la moitié de la marge va au promoteur et l’autre moitié moins la commission de la plateforme (5 %) va aux crowdfunders (plus de détails sur 123immo.info)
Les avantages du crowdfunding
De l’explication de la section précédente, il ressort aisément que le promoteur investit, grâce au financement participatif, moins de fonds propres sur son projet. Il dispose donc davantage de ressources financières que dans le cas d’un financement classique, pour profiter d’autres opportunités de financement.
Quant aux investisseurs, ils bénéficient de :
- D’une valeur refuge par excellence : l’immobilier s’est positionné comme un marché tangible, rassurant et attractif ;
- D’un investissement minimal par crowdfunding immobilier, pour une grande rentabilité ;
- Une durée de placement limitée ;
En somme, le financement participatif dans la pierre est une véritable relation gagnant-gagnant. Les promoteurs réalisent leurs opérations et les bailleurs ont accès à des placements très rentables.
Des chiffres-clés
L’étonnant succès du crowdfunding immobilier ne date pas d’aujourd’hui. En décembre 2017, la barre de fonds collectés grâce à ce type de financement a atteint 97 millions d’euros, largement au-dessus de l’année précédente où on était à 62 millions.
Alors que seulement 153 projets avaient été financés par crowdfunding immobilier en 2016, 208 projets ont été réalisés en 2017, pour une progression du montant moyen collecté qui a atteint la même année 467 043 euros.